La transformation digitale en 2023 : vers l’impératif d’efficacité 

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Plusieurs facteurs vont modifier la donne de l’automatisation cette année. L’incertitude économique et la nécessité pour les technologies d’automatisation de fonctionner ensemble de manière transparente rebattent les cartes. Avec elles s’offrent des opportunités très larges. Nous vous les présentons dans cet article.

La valeur métier de la technologie au cœur des préoccupations

En synthèse, les entreprises souhaitent estimer avec précision la valeur commerciale des opportunités d’automatisation avant d’investir dans leur transformation digitale. Cela signifie que l’approbation du financement d’un projet d’automatisation dépendra beaucoup plus de sa planification qu’auparavant. Une fois lancés, on mesure en permanence la valeur métier apportée au fur et à mesure que les améliorations sont mises en production.

Bien que le marché ait évolué progressivement dans cette direction, on constate un intérêt accru pour l’alignement de la technologie sur la valeur métier, en particulier lorsque les entreprises se préparent à une récession. 

Au cours des dernières années, les investissements en automatisation ont connu une croissance à deux chiffres. En 2023, il y a fort à parier que cette croissance se poursuivra, mais à un rythme légèrement plus lent. En cas de ralentissement de l’économie, les priorités se concentreront naturellement davantage sur la manière dont l’automatisation peut concrètement améliorer les performances financières.

Les priorités en matière d’automatisation pour 2023

Selon l’enquête sur les dépenses et la résilience futures des entreprises réalisée par IDC en septembre 2022, les trois principales priorités en matière d’automatisation en 2023 sont les suivantes :

  • La réduction des coûts d’exploitation (pour 42 % des répondants)
  • Une plus grande efficacité (41 %)
  • L’amélioration de la satisfaction clients (41 %)

Dans la même enquête, on note les principaux domaines d’activité à privilégier pour l’automatisation :

  • La chaîne d’approvisionnement (46 %)
  • Le service clientèle (40%)
  • La finance (34 %)

L’automatisation de bout en bout comme impératif 

Historiquement, les entreprises ont dû choisir diverses technologies d’automatisation auprès de différents fournisseurs pour mettre en œuvre une automatisation de bout en bout. Le plus grand défi de cette approche est donc de parvenir à une connexion transparente.

Les fournisseurs de plateformes d’automatisation, à l’instar de nos partenaires Uipath et Bizagi, commencent ainsi à compléter les capacités de développement spécifiques de l’automatisation à une technologie de base par une couche d’orchestration indépendante de la technologie utilisée. Et ce, pour faire avancer le travail dans un processus, quelle que soit la technologie sous-jacente. La combinaison de plusieurs types d’automatisation, la conception et l’exécution d’un environnement d’orchestration permettront de résoudre en grande partie le problème de la combinaison de diverses technologies.

Estimer la valeur commerciale de l’automatisation

La difficulté qu’ont les organisations à établir des mesures qui relient les améliorations de l’automatisation aux résultats financiers a également été un défi en 2022. L’exploration des processus (process mining) et l’exploration des tâches sont deux méthodes permettant de relever ce défi. L’exploration de processus examine un processus d’entreprise, tandis que l’exploration de tâches identifie comment les employés effectuent leur travail – ou les tâches – dans le cadre d’un processus d’entreprise plus large.

En recueillant les journaux d’événements des applications, l’exploration de processus produit de la documentation sur la façon dont un processus fonctionne en production. Il produit une analyse statistique de l’efficacité du processus

Quant à elle, l’exploration des tâches documente la façon dont le travail manuel est effectué en enregistrant les travailleurs effectuant les mêmes tâches, produisant également une analyse statistique qui crée un score permettant de déterminer si la tâche est candidate à l’automatisation.

Les deux technologies fournissent ainsi des mesures qui peuvent être utilisées dans une analyse de rentabilité. Elle comprend des recommandations d’amélioration et les mesures qui peuvent être atteintes grâce à l’amélioration. Les mesures de la valeur commerciale utilisées dans la planification doivent ensuite être appliquées lors de l’exécution pour boucler la boucle et s’assurer que la valeur commerciale de l’investissement prévu est pleinement réalisée. 

Au fil du temps, ces efforts permettront de faire évoluer le processus décisionnel en matière de technologie en mettant davantage l’accent sur la planification, la prise de décision et la responsabilité fondées sur des faits tangibles, et en comprenant mieux comment les investissements technologiques se traduisent en termes de performance financière.

A propos de StoryShaper

StoryShaper est une start-up innovante qui accompagne ses clients dans la définition de leur stratégie digitale et le développement de solutions d’automatisation sur-mesure.

Sources : StoryShaper, Celonis, IDC

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