La mission du CIO : planifier la transformation digitale

282 0

Les offres d’emploi mentionnant la fonction de CIO (Chief Information Officer) regorgent de formules telles que « conduire la transformation de l’entreprise » ou « favoriser l’innovation ». Mais, surtout dans le climat économique actuel, il est plus proche de la vérité de dire que le CIO est en fait le gardien du budget informatique de l’entreprise.

Qu’il s’agisse de migrations SAP repoussées ou d’organisations qui suivent leur propre voie en matière de technologie, sa mission consiste de moins en moins à favoriser la transformation de l’entreprise et l’innovation. La responsabilité n’a pas changé, mais le pouvoir de faire avancer les choses s’amoindrit.

Cette réduction du pouvoir du CIO doit donc être comblé par la technologie pour être disruptif et faire bouger les lignes. Nous vous en disons plus dans cet article.

Une question de temps et d’argent ?

Une entreprise disposant de ressources financières confortables et d’une bonne visibilité pourrait évidemment se consacrer à une stratégie de transformation digitale adéquate pour optimiser ses processus. Mais en fait, la principale responsabilité du DSI est de gérer ses priorités.

On constate souvent que les actions effectives cours d’une année donnée sont souvent en-deça des objectifs fixés, car la réalité s’impose et les projets deviennent plus compliqués et prennent plus de temps que prévu.

Même si la perception générale est que le CIO possède un carnet de commande bien rempli, la réalité est différente. Le budget, les outils et le personnel qui lui sont alloués ne suffisent qu’à exécuter une petite partie de la transformation. Cette situation est un problème, mais elle représente également une opportunité à saisir…

Saisir le reste de l’opportunité

Aujourd’hui, la majeure partie du problème (et de l’opportunité) de la partie grise du carnet de commandes ci-dessus est simplement occultée. L’organisation fournit des systèmes informatiques à toute épreuve pour les processus les plus importants et des outils génériques, tels que Microsoft Excel, SharePoint, le courrier électronique, etc. pour qu’elle puisse résoudre le reste. Notre partenaire technologique UiPath a d’ailleurs connu un grand succès en travaillant avec des entreprises pour leur apporter une agilité opérationnelle nettement supérieure grâce à la plate-forme UiPath Business Automation Platform. Mais dans la plupart des entreprises, le CIO est beaucoup moins impliqué dans le programme d’automatisation qu’il ne devrait l’être.

Centre de coûts contre vs centre de profit

Nous pouvons considérer le carnet de commandes en deux parties distinctes. La partie qui sera réalisée est un centre de coûts. Nous savons ce qu’il faut faire et comment nous allons le faire. Nous connaissons les technologies et les coûts impliqués, et c’est là que se trouve la grande majorité des avantages évidents, et où la grande majorité de nos efforts seront dépensés.

Le reste représente des choses que nous n’avons ni le temps ni l’argent de faire. Plutôt que de l’ignorer, pourquoi ne pas mettre en place un système permettant de gérer les projets de manière à ce qu’ils s’autofinancent ? En d’autres termes, comme un centre de profit. Lorsque nous parlons de l’impact transformationnel de l’automatisation, c’est ce que nous voulons dire. Dans la plupart des entreprises, l’étendue du programme d’automatisation est plutôt ponctuelle, parce que l’entreprise n’a pas la même visibilité du problème que le CIO.

Dès lors, existe-t-il un moyen d’apporter un peu de rigueur, de discipline et du point de vue du CIO sans perdre l’agilité et la réactivité d’un programme d’automatisation piloté par l’entreprise ?

C’est fortement possible ! Pour l’instant, tout commence par la reprise en main par le CIO de l’ensemble du carnet de commandes de la transformation digitale de l’entreprise. Pas seulement la partie que nous savons pouvoir achever aujourd’hui.

A propos de StoryShaper

StoryShaper est une start-up innovante qui accompagne ses clients dans la définition de leur stratégie digitale et le développement de solutions d’automatisation sur-mesure.

Sources : StoryShaper, UiPath

Laisser un commentaire