Low-code vs. no-code : quelles différences ?

798 0
Lego no code development

Depuis le début de la pandémie de Covid-19 au premier trimestre 2020, la demande en solutions de digitalisation des processus n’a jamais été aussi forte. Ces innovations sont nécessaires rapidement, mais il y a un manque important de ressources pour leur donner vie.

Les approches traditionnelles de développement d’applications ne permettront pas de répondre à l’ensemble des besoins. Dès lors, les plateformes low-code deviennent très intéressantes car elles permettront de réduire le besoin en développeurs logiciels. Le low-code n’est pas seulement un outil de développement pour accélérer l’automatisation au sein des équipes IT, mais une approche différente d’aborder la transformation digitale des entreprises.

Bien que les plateformes low-code existent depuis 2016, cette approche a réellement connu une forte croissance en 2020, lorsque les entreprises ont dû s’adapter rapidement en raison de l’épidémie de Covid-19. La capacité à déployer rapidement de nouvelles applications à grande échelle et à automatiser des processus optimisés est alors apparue comme indispensable.

Selon Gartner, d’ici à 2025 70% des nouvelles applications d’entreprise seront basées sur des plateformes low-code ou no-code (vs. 25% en 2020)

Qu’est-ce que le low-code ?

Le low-code est une façon de développer des logiciels avec un minimum de programmation. La facilité d’utilisation et l’interface simple du low-code sont principalement basées sur des modèles de processus visuels et des interfaces de type glisser-déposer. Cela permet un déploiement plus rapide que le code traditionnel, dont l’écriture peut prendre des mois.

L’interface visuelle peut être utilisée par un plus grand nombre de personnes, qui n’ont besoin que de connaissances informatiques modérées, ce qui permet d’accélérer le déploiement et de faire évoluer les opérations. Les fonctionnalités prédéfinies permettent également de réduire le nombre de bogues (un problème plus fréquent lors de l’écriture manuelle du code) et de diminuer le risque d’erreurs.

Lorsqu’on utilise une approche à faible code, il est probable qu’une petite quantité de script sera nécessaire à un moment donné du projet, généralement pour les fonctionnalités avancées d’interface utilisateur (widgets) ou pour les règles métier les plus complexes.  L’approche low-code ne dispose pas de la flexibilité totale du développement logiciel classique, mais fournit un gain de temps appréciable pour des applications de complexité moyenne. Dans de nombreux cas cette approche présente ainsi une rentabilité bien meilleure, au prix d’une réduction modérée des fonctionnalités applicatives.

Qu’est-ce que le no-code ?

Le no-code est encore plus simple que le low-code. Il est entièrement basé sur une interface visuelle, utilisant souvent des modèles préétablis. Le plus grand avantage d’une approche no-code est qu’aucune connaissance technique n’est requise, de sorte que les utilisateurs finaux peuvent créer des solutions complètes et automatiser de nouveaux processus avec peu ou pas d’assistance de la part du service informatique. Ces utilisateurs sont généralement désignés sous le terme de citizen developers.

Toutefois, si les applications sans code sont simples à créer, les paramètres d’utilisation sont très limités. Vous ne pouvez créer quelque chose que sur la base d’éléments prédéfinis ; le no-code doit donc être utilisé pour des applications simples qui doivent être déployées rapidement.

Vous ne pourrez pas développer des processus ou des applications qui nécessitent des intégrations complexes ou des règles de gestion sophistiquées en utilisant le no-code, car toute complexité ou personnalisation supplémentaire sera coûteuse. Dans ce cas, un projet no-code qui devient un projet low-code sera plus difficile à gérer, et peut-être plus lent que si le projet avait été planifié dès le départ dans un esprit low-code.

Synthèse des différences entre low-code et no-code

Low-code vs. no-code (Source : Bizagi)

Low-code vs. no-code (Source : Bizagi)

StoryShaper est un partenaire de référence de Bizagi, un des leaders mondiaux de l’automatisation de processus en low-code. Pour plus d’informations sur le low-code, téléchargez le guide de Bizagi The ultimate guide to low-code automation.

A propos de StoryShaper : 

StoryShaper est une start-up innovante qui accompagne ses clients dans la définition de leur stratégie digitale et le développement de solutions d’automatisation sur-mesure.

Sources : StoryShaper, Bizagi, Gartner, Forrester

Laisser un commentaire