À l’ère de l’accélération de la transformation digitale, les services informatiques embrassent désormais de multiples fonctions au sein des organisations. Ils assurent le développement des produits, coordonnent les équipes de mise sur le marché dans les domaines de la vente et du marketing, et appuient les équipes stratégiques avec de nouvelles connaissances et capacités en matière de données. En somme, l’IT s’attache à rendre chaque service de l’entreprise plus rapide, plus intelligent et plus connecté. À une exception près : le service juridique. Dans ce nouvel article, nous étudions ce phénomène paradoxal à l’aune d’une solution emblématique : le contrat électronique.
Le service juridique : parent pauvre et déconnecté de la transformation technologique ?
Le secteur juridique a longtemps été considéré comme un véritable silo, fonctionnant apparemment en vase clos, indépendamment des autres services de l’entreprise. Cette perception a conduit à sous-estimer son potentiel technologique de transformation ; celle-ci étant considérée comme spécialisée et limitée, avec peu d’intérêt pour l’entreprise prise dans sa globalité. Aujourd’hui, un modèle de valeur commerciale typique ne prend même pas en compte la dimension juridique d’une solution, se concentrant exclusivement sur les processus qui ont un impact sur les indicateurs de résultat.
Cette vision ne peut plus être soutenue avec crédibilité aujourd’hui. Continuer à isoler ainsi ce que l’on appelle la » technologie juridique « a de sérieuses implications sur une stratégie globale de transformation digitale.
En effet, chaque processus opérationnel au sein d’une organisation moderne implique des accords juridiques divers – accords de vente, d’achat, de prestation de services, de protection des informations. S’emparer de la technologie pour améliorer et innover à cet égard semble être une considération fondamentale évidente qui a un impact sur la valeur commerciale dans tous les domaines. Le fait que les solutions CLM aient été pendant de nombreuses années complexes, difficiles à utiliser et frustrantes à mettre en œuvre n’a pas aidé. Rigides et limitées, elles sont généralement intimidantes pour les non-spécialistes.
Pourtant, le domaine juridique devient un domaine critique dans lequel investir. Un gain de temps et d’argent, même minime, peut avoir un impact considérable. La recherche d’une méthode plus efficace, plus rapide et plus intelligente pour conclure et gérer les contrats et les accords doit donc devenir une priorité.
La nouvelle place du secteur juridique portée par l’émergence des contrats électroniques
L’innovation récente dans le secteur du CLM a abouti à un changement radical. Une nouvelle vague de solutions basées sur des contrats électroniques a vu le jour et modifie en profondeur le processus de contractualisation.
Le contrat électronique est un concept qui adopte une perspective plus large et plus holistique que le CLM traditionnel. Il reconnaît que ce qui importe le plus n’est pas le contrat lui-même, mais plutôt les droits et les obligations qu’il spécifie, et les personnes qui interagissent avec lui et autour de lui. En d’autres termes, le plus important n’est pas le document, mais l’accord et les attentes qu’il représente.
Dès lors, les plateformes de génération de contrats électroniques mettent l’accent sur les personnes, en offrant des expériences véritablement centrées sur l’utilisateur et construites sur-mesure en fonction de leurs besoins. Ainsi, au lieu d’exiger des compétences spécifiques et une compréhension juridique fine, les plateformes permettent à des utilisateurs occasionnels de créer et d’exécuter eux-mêmes des accords simples. De plus, les partenaires commerciaux et les contreparties ont la possibilité de collaborer de manière transparente tout au long du processus de contractualisation.
Comment choisir sa plateforme de génération de contrats électroniques ?
Toutes les solutions de génération de contrats électroniques en ligne n’adoptent pas la même approche. Leur évaluation implique bien sûr les questions habituelles de partenariat concernant le fournisseur : est-il viable, a-t-il une communauté de clients et de partenaires saine, ses modèles de tarification et de support sont-ils alignés sur vos besoins, etc. Mais les solutions de contrats électroniques doivent surtout être évaluées à la lumière de leur rôle en tant que plateformes horizontales fondamentales pour votre organisation.
Un principe important à retenir est la capacité de la plateforme à faire interagir toutes les parties du contrat au sein de votre organisation pendant le processus de contractualisation. Les utilisateurs des ventes et des achats ont leurs propres systèmes (CRM, systèmes de gestion des fournisseurs, etc.). Il est donc crucial que le contrat électronique les implique dans ces systèmes. Ainsi, pour vos scénarios de collaboration courants entre le service juridique et ces utilisateurs professionnels, la plateforme doit pouvoir fournir une intégration prête à l’emploi ou facilement configurable avec les systèmes en question, afin de soutenir les processus de réception/initiation d’accords, la synchronisation des données et des processus entre les systèmes, mais aussi l’intégration avec les outils de collaboration et l’accessibilité des données et des informations incorporées dans vos contrats électroniques.
Enfin, lorsque ces intégrations ne sont pas encore possibles, la plateforme doit néanmoins vous permettre d’investir dans des intégrations personnalisées lorsque cela présente un intérêt commercial, afin de garder le contrôle de votre solution sans perdre en rapidité ou en innovation.
A propos de StoryShaper :
StoryShaper est une start-up innovante qui accompagne ses clients dans la définition de leur stratégie digitale et le développement de solutions d’automatisation sur-mesure.
Sources : StoryShaper, Ironclad.