L’impact de l’IA générative sur les équipes juridiques

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L’IA générative est sans doute l’innovation technologique qui a le plus impacté l’industrie de la connaissance ces dernières années. Pour preuve, ChatGPT, développée par OpenAI, est devenue l’application grand public à la croissance la plus rapide de l’histoire, atteignant 100 millions d’utilisateurs mensuels en seulement deux mois. À titre de comparaison, il a fallu neuf mois à TikTok pour atteindre 100 millions d’utilisateurs et deux ans et demi à Instagram.

L’espace d’application de la GenAI (intelligence artificielle générative) a explosé grâce à des applications d’usage général et des applications spécifiques construites à partir de GPT-4 et d’autres grands modèles de langage (LLM). En effet, ces derniers sont devenus excellents, notamment dans les tâches textuelles telles que le résumé et le raisonnement, ainsi que dans le traitement naturel du langage (NLP). En d’autres termes, ils sont très doués pour comprendre – et imiter – la façon dont les humains parlent et écrivent. Par ailleurs, ChatGPT s’est imposé en rendant les capacités offertes par l’IA accessibles à presque tout le monde, grâce à son interface de chatbot familière et facile d’utilisation. 

Mais les prouesses de l’IA générative ne se limitent pas à l’écriture : elles s’étendent à la création de codes informatiques, d’images, de fichiers audio/vidéo et de la plupart des autres types de données qu’un ordinateur peut générer. 

De nombreux professionnels, y compris les équipes juridiques en entreprise, expérimentent l’IA générative au quotidien – et déjà avec beaucoup de succès. Les chatbots à usage général, les applications de rédaction et de présentation, et les solutions technologiques juridiques alimentées par l’IA comme les CLM peuvent tous être utilisés pour automatiser les tâches, gagner du temps et favoriser la collaboration et la créativité au sein des équipes juridiques et dans l’ensemble des entreprises.

Comment l’IA générative aide les équipes juridiques en entreprise ?

Voici quelques exemples qui témoignent de la façon dont l’IA générative soutient les équipes juridiques en entreprise aujourd’hui :

  • Résumer des documents juridiques : l’IA générative excelle à résumer du texte et peut traiter de longs documents en quelques secondes ;
  • Extraire des informations commerciales : la GenAI peut passer au peigne fin toutes vos anciennes données contractuelles et en extraire des informations et des tendances sur la façon dont votre entreprise exerce ses activités ;
  • Réviser et redéfinir des contrats : les CLM exploitent l’IA pour redéfinir instantanément les contrats sur la base d’un libellé de clause préapprouvé.

Mais ll ne s’agit là que de la face émergée de l’iceberg, tant en ce qui concerne les possibilités actuelles de l’IA générative que celles qui se profilent à l’horizon. 

A quoi faut-il s’attendre dans les années futures ?

Nous avançons désormais vers une véritable « explosion de l’intelligence », matérialisée par les nouveaux grands modèles de langage intelligents. Au-delà de sa maîtrise du langage, GPT-4 peut résoudre des tâches nouvelles et complexes dans les domaines des mathématiques, du codage, de la vision, de la médecine, du droit, de la psychologie et bien d’autres encore, sans avoir besoin d’une aide particulière. En outre, dans toutes ces tâches, les performances de GPT-4 sont étonnamment proches de celles d’un être humain et dépassent souvent largement celles des modèles antérieurs tels que ChatGPT. 

Finalement, le futur de l’IA au service des équipes juridiques pourrait bien être incarné par des « agents d’IA ». Un agent d’IA est un programme qui peut agir seul, en tirant des enseignements de ses expériences passées, et en utilisant des outils tout au long de son parcours. Cet agent décomposera en sous-tâches, exécutera ces sous-tâches – par exemple, en écrivant et en exécutant de manière autonome un code informatique – et évaluera ensuite ses propres résultats afin d’éclairer sa prochaine série de tâches. L’agent continuera jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints ou qu’il n’ait plus de ressources.

Avec une flotte bien réglée d’agents d’intelligence artificielle à leur disposition, les services juridiques pourraient démultiplier leurs actions :

  • Charger un agent d’examiner et de rédiger toutes les propositions de contrat entrantes ;
  • Charger un autre agent d’élaborer et d’évaluer les stratégies de négociation ;
  • Charger un troisième agent d’analyser tous les contrats actifs et de rechercher des opportunités sur la base d’étapes, d’incitations et d’autres données clés ;
  • Charger un quatrième agent d’effectuer des analyses et des prévisions commerciales globales sur la base de tout ce que font les trois premiers agents ;
  • Charger un dernier agent de produire des présentations et des messages persuasifs pour aider les parties prenantes à comprendre l’analyse et les prévisions élaborées.

A propos de StoryShaper

StoryShaper est une start-up innovante qui accompagne ses clients dans la définition de leur stratégie digitale et le développement de solutions d’automatisation sur-mesure.

Sources : StoryShaper, Ironclad.

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