Automatisation et IA : les transformations des entreprises à l’horizon 2030

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Automatisation et IA, les transformations à l'horizon 2030

Il n’y a désormais plus de doute sur le fait que l’automatisation et l’IA transformeront les modes de production des entreprises, l’organisation du travail et nos sociétés. Pour pouvoir s’adapter à cette réalité qui nous guette, il est donc primordial de faire un constat objectif de la situation actuelle tout en se projetant vers l’avenir. Même avec l’automatisation, il y aura du travail pour tout le monde à l’horizon 2030. Néanmoins, il sera différent et demandera de nouvelles compétences et une grande agilité. Les défis et les opportunités sont immenses pour les entreprises, pour peu qu’elles parviennent à prendre la mesure de ces transformations tout en atténuant ses effets négatifs.

Les progrès fulgurants de l’IA et de l’automatisation créent de nouvelles opportunités pour les entreprises

L’automatisation et l’intelligence artificielle (IA) transforment les entreprises en permettant des gains de productivité significatifs. Elles repoussent les limites de l’exploitation des machines dans tous les secteurs. D’ailleurs, nombre d’entre elles ont déjà montré leur supériorité sur les capacités humaines dans des domaines variés : vision par ordinateur, traitement automatique des langues (natural language processing), jeux complexes comme le go ou les échecs. Cette tendance ne fera que s’accélérer à l’horizon 2030.

Ces technologies apportent une valeur ajoutée déterminante pour une multitude de produits et de services. Les entreprises les utilisent notamment pour personnaliser les recommandations de produits, trouver des anomalies de production ou identifier les transactions frauduleuses. Plus particulièrement, une analyse de McKinsey montre que les techniques d’apprentissage profond (deep learning) les plus avancées déployant des réseaux neuronaux artificiels pourraient représenter jusuq’à 40 % de la valeur créée par toutes les techniques d’analyse.

L’intelligence artificielle et l’automatisation pourraient quant à elles stimuler une croissance de la productivité en berne pour atteindre les 2% dans les prochaines années. Plus largement, on notera que 60% de cette augmentation est liée à l’augmentation des opportunités digitales.

Vers une réorganisation complète du travail et de l’emploi

Cette révolution technologique en marche annonce une réorganisation complète des emplois dans les 10-20 prochaines années. Certains postes vont disparaître tandis que d’autres prendront une place accrue et que beaucoup subiront de fortes évolutions.

On estime actuellement que 50% des activités sont techniquement automatisables. De plus, presque tous les métiers seront impactés par l’automatisation. Néanmoins, seulement 5% pourront être totalement automatisés à l’aide des technologies actuelles. Ainsi, la grande majorité des emplois, du plombier au CEO, devront à l’avenir travailler avec des machines en évolution permanente. Ainsi, la nature même des activités de chaque employé sera reconsidérée à l’aune de cette automatisation partielle. Par exemple, les employés d’Amazon auparavant affectés à soulever et empiler des objets se muent déjà en opérateurs de robots. Ils surveillent les bras automatisés et résolvent leurs éventuels dysfonctionnements. Logiquement, les postes à haute valeur ajoutée seront fortement pourvus tandis que les tâches répétitives seront progressivement déléguées aux robots.  

La disparité des situations actuelles et des perspectives futures souligne également la multiplicité des facteurs qui influenceront le rythme et l’échelle d’adoption de l’IA et de l’automatisation. Au-delà de la faisabilité technique, les entreprises évalueront le coût de déploiement, les dynamiques du marché du travail, les normes sociales et l’acceptation de ces transformations au sein des équipes.

Des compétences privilégiées pour répondre aux évolutions du marché du travail

Avec ces mutations structurelles, les compétences requises vont fortement évoluer, créant une concurrence sur d’autres domaines. Il va sans dire que les compétences technologiques seront extrêmement recherchées, la programmation en tête. Les compétences sociales, émotionnelles et cognitives, telles que la créativité, la pensée critique et le traitement d’informations complexes feront l’objet d’une demande croissante. A l’inverse, la demande de compétences physiques et manuelles diminuera mais restera majoritaire dans de nombreux pays émergents ou en développement, au moins jusqu’en 2030.

Ainsi, certains travailleurs seront amenés à changer de catégorie professionnelle. Conformément à l’évolution des compétences recherchées, les professions basées sur des activités physiques dans des environnements très structurés ou dans le traitement ou la collecte de données connaîtront un déclin. Au contraire, les professions en croissance seront celles dont les activités demeurent difficilement automatisables comme le management, et celles qui se déroulent dans des environnements physiques imprévisibles, comme la plomberie. Les enseignants, aides-soignants et techniciens seront encore fortement demandés.

Les entreprises face aux défis majeurs de l’adaptation

Face à de tels enjeux, la question de l’adaptation et de la conduite du changement est évidemment primordiale. Elles nécessitent d’adopter des solutions efficientes et à l’échelle dans des domaines clés dès aujourd’hui pour préparer le monde de demain.

Dans cette perspective, le pouvoir d’innovation d’une entreprise est un avantage concurrentiel majeur et durable. On entend par là les investissements de R&D, la création de réseaux et de partenariats avec des fournisseurs, des distributeurs voire des concurrents.

La capacité à anticiper les grandes tendances pour déployer les technologies adéquates et adapter sa stratégie s’avère aussi indispensable. Pour ce faire, l’utilisation de technologies numériques intégrées à une structure solide doit être privilégié dès maintenant.

Enfin, ces changements ne pourront être adoptés que s’ils sont accompagnés d’une pédagogie et d’une culture d’entreprise tournées vers l’innovation. Cette approche va de pair avec la transparence et le dialogue pour notamment soulever les questions éthiques et morales liées à l’utilisation de l’IA et de l’automatisation.

A propos de StoryShaper : 

StoryShaper est une start-up innovante qui accompagne ses clients dans la définition de leur stratégie digitale et le développement de solutions d’automatisation sur-mesure.

Sources : StoryShaper, McKinsey, UiPath

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